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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 21:53

Demain , mardi 10 septembre à 20h 50 sur Arte, un documentaire de Xavier Harel dans le cadre d'Arte Futur.

De la Suisse aux îles Caïmans en passant par Jersey, un tour du monde très pédagogique des paradis fiscaux où sont dissimulés des milliards de dollars, détournés de la richesse publique. La question reste posée : est-il possible de lutter contre ces fraudes ?

Xavier Harel, journaliste et auteur de "La grande évasion, le scandale des paradis fiscaux", nous emmène aux îles Caïmans, dans le Delaware aux États-Unis, à Jersey, en Suisse ou encore au Royaume-Uni pour nous faire découvrir l'industrie de l'évasion fiscale.

 

Voici  un extrait de la critique de Télérama :

"Les braqueurs de ce « hold-up » du siècle ? Les grandes entreprises, sociétés prestigieuses aux chiffres d'affaires ahurissants, qui déploient des trésors d'ingéniosité pour échapper au fisc de leur pays d'origine et payer le moins d'impôts possible (voire pas du tout). Ancien journaliste à La Tribune, Xavier Harel décortique les mécanismes de l'« optimisation fiscale », cette gymnastique comptable à base de montages financiers complexes et de filiales offshore. Des îles Caïmans au Royaume-Uni, en passant par l'Etat du Delaware (« la Suisse des Etats-Unis »), Xavier Harel dévoile les combines d'Amazon, de Starbucks, d'UBS et autres Colgate-Palmolive avec un sens impeccable de la pédagogie et de l'humour.

Mais il rit jaune : le cynisme des multinationales plombe très, très lourdement les Etats — 20 000 à 30 000 milliards de dollars dissimulés dans les paradis fiscaux. Le contribuable grogne, les autorités ne peuvent décemment pas continuer à fermer les yeux. S'appuyant sur l'expertise de spécialistes de la finance mondiale, Xavier Harel explore la palette de mesures envisageables pour contraindre les firmes à payer leur dû. Un chantier qui nécessite en premier lieu la fin réelle du secret bancaire, la création d'une nouvelle fiscalité internationale et une volonté politique de fer."

Marc Belpois

 


 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 22:53

 

 

Les journalistes Valentine Oberti et Wandrille Lanos ont obtenu le témoignage d'Hervé Falciani, l'ex-informaticien de la banque HSBC Genève qui avait quitté l'établissement en 2008, emportant avec lui la liste des clients. Trois disques durs remplis de noms, d'adresses et de numéros de comptes révélant l'identité de tous ceux qui fraudent le fisc en cachant leurs avoirs en Suisse. Menacé de mort et placé sous la protection de la police, l'homme livre sa vérité sur l'évasion fiscale. Accusé de vol de données par la justice suisse, il avait choisi de partager la liste avec les services fiscaux de Bercy. Mais certains acteurs du dossier accusent le gouvernement français d'avoir fait entrave au bon déroulement de l'enquête. Cash investigation revient aussi sur le cas des entreprises «fraudeuses» implantées en France.

 

 

 

http://television.telerama.fr/tele/magazine/cash-investigation,8358745,emission52453101.php


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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 22:15

Le Collectif pour l’Audit Citoyen de la Dette de Haute Vienne organise une conférence sur le thème "Dette publique : doit-on la payer ?" le Vendredi 15 mars à 20h30 salle Blanqui 3 derrière la mairie de Limoges. L’intervenant sera Pascal Franchet qui est Vice-Président du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) en France. 

Cette conférence portera sur la présentation générale du sujet : l’audit, la légitimité, l’annulation, le rôle des citoyens et le rapprochement avec la dette des pays du sud. L’entrée se fera avec une participation libre.

En complément une formation est organisée dés le vendredi 15 mars de 18h à 19h30 (toujours salle annexe Blanqui 3) et se poursuivra le samedi 16 mars de 9h à 13h (Salle annexe Blanqui 1).Avec la participation de Pascal Franchet elle approfondira la question de la dette et du financement des collectivités territoriales, le rôle des banques et les emprunts toxiques. Pour s’inscrire il faut envoyer un courriel à l’adresse suivante attac87@attac.org

Organisations participant au CAC87 : Alternatifs87, ATTAC87, CGT Santé-ActionSociale87, EELV Limousin, FSU87, GA87, Maison des Droits de l’Homme, NPA87, PG87, PCF87, SNES87, Solidaires87.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 23:56

 

 

Nos revendications communes et urgentes pour

une Europe démocratique, sociale, écologique et féministe !

 

Notre démocratie doit détruire l'austérité...
avant que l'austérité ne détruise la démocratie !

 

Notre but commun : réclamer une véritable démocratie en Europe. Ceci inclut l'égalité, particulièrement entre les femmes et les hommes; les droits politiques, sociaux et économiques pour toutes et tous et des gouvernements démocratiques qui prennent la responsabilité de protéger leurs citoyen-nes, Nous refusons la dictature des marchés financiers et exigeons que les peuples Européens soient libérés de l'esclavage des dettes et de l'austérité.

 

I. L'EUROPE EST RICHE : NON A L'ESCLAVAGE DE LA DETTE !

 

Nous ne paierons pas leurs dettes

Les causes de la dette publique sont :

            Des décennies de cadeaux fiscaux aux plus riches ;

            Le renflouement des banques privées ;

            Des intérêts payés indûment aux banques privées ;

            Des faits de corruptions et de grands travaux inutiles

Dans certains pays, il s'agit aussi de dettes privées, résultant d'un endettement des manages dans l'immobilier avec des politiques de crédits à des conditions usurières de la part des banques privées, combiné avec la hausse de la part du capital au détriment de la part salariale -10 points du PIB perdu en 30 ans.

Partout en Europe, les dettes privées comme publiques asphyxient les peuples, ces dettes ne sont pas remboursables, une part est d'ailleurs illégitime.

Les droits humains passent avant le service des dettes, et les besoins humains avant le profit.

Nous voulons une solution au niveau européen, qui ne stigmatise pas de pays et libère les populations du fardeau de la dette, du chantage des marchés financiers et des programmes antisociaux imposés par la Troïka ou l'UE. Nous encourageons le développement, dans chaque pays, d'audits citoyens de la dette, pour déterminer la part illégitime de la dette.

 

Revendications communes et urgentes :

 

En urgence, il faut arrêter de saigner les pays européens les plus endettés en suspendant les remboursements tant que les populations ne sont pas protégées contre la pauvreté grandissante, tant que les services publics ne sont pas renforcés et les droits sociaux consolidés.

 

Pour réduire drastiquement le stock de dettes, dans un premier temps il faut une taxation exceptionnelle sur les grandes fortunes. Pour éviter des se ré-endetter ensuite, il faut une justice fiscale et des salaires corrects (voir plus loin)

 

Les banques centrales européennes doivent prêter directement aux Etats. Les Etats et les banques doivent arrêter de faire des profits sur les pays en difficulté, en les faisant payer des taux d'intérêt supérieurs à ceux qu'ils paient eux-mêmes.

 

 

II. POUR UNE EUROPE ECOLOGIQUE ET SOCIALE : STOP A L'AUSTERITE!

 

Nous constatons partout en Europe que l'austérité ne marche pas : la diminution des salaires, le démantèlement des services publics, la baisse de la protection sociale conduisent à l'aggravation des dettes, des déficits et du chômage. Une minorité continue de s'enrichir, alors que déjà 10% de cette population possède plus de 60% des richesses. L'austérité est un instrument pour le projet politique néo­libéral qui veut anéantir les droits sociaux.

Nous voulons un renversement complet de ces politiques, nous exigeons un changement de modèle économique basé sur les biens communs écologiques et sociaux :

 

Revendications communes et urgentes :

 

Il faut arrêter sans délai l'austérité, qui nous enfonce dans la récession. Donc refuser ou annuler les traités et règlements qui imposent l'austérité (Pacte Budgétaire, six pack...)

 

Une justice fiscale avec une taxation à taux justes et progressifs des fortunes, des profits des entreprises et des transactions financières ; et un renforcement des administrations fiscales pour lutter contre la fraude et les paradis fiscaux ;

 

La transition écologique et sociale est la réponse à la crise climatique et environnementale et au chômage massif. L'Europe doit investir dans cette transition et créer des millions d'emplois de qualité dans des activités écologiques et socialement utiles

 

Renforcer et développer les biens communs sociaux et services publics notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la petite enfance, du transport, de l'énergie. Ces services font partie de nos biens communs, ils assurent nos droits humains économiques et sociaux ; ils ne peuvent pas être privatisés.

 

 

III. UN REVENU DIGNE POUR TOUTES & TOUS : NON A LA PRECARITE ET A LA PAUVRETE !

 

Les politiques néo-libérales ont pour effets : Chômage massif, baisse des salaires, dégradations des conditions de travail, inégalités salariales et professionnelles entre les femmes et les hommes. A la faveur de la crise, ces politiques vont plus loin et s'attaquent au droit du travail et aux capacités d'organisations et de négociations collectives. Elles imposent le principe de la compétitivité, instrument de division des travailleuses et des travailleurs et d'augmentation des profits. Elles affaiblissent le niveau et la qualité de la protection sociale des retraité-es, des pauvres, des malades et des sans-emplois.

Nous voulons une société donnant à chaque citoyenne et citoyen un emploi et un revenu qui permettent une vie digne.

 

Revendications communes et urgentes :

 

Restaurer la liberté de négociations et d'actions collectives et rétablir les conventions collectives annulées par les plans d'austérité ;

 

Construire un système de protection social européen, avec une harmonisation vers le haut des droits sociaux et économiques ;

 

Instaurer un revenu minimum suffisant pour une vie digne, et un salaire minimum fixé dans chaque pays par la loi ou par des conventions collectives ;

 

Supprimer les inégalités salariales et professionnelles entre les femmes et les hommes ;

 

Partager les emplois avec le droit à un travail convenable pour toutes et tous.

 

 

IV. POUR UNE DEMOCRATIE ECONOMIQUE,  LES BANQUES AUX SERVICES DES PEUPLES

 

L'écroulement du système bancaire privé n'est pas un accident mais la logique même du système où la finance est au service des actionnaires et des spéculateurs, au détriment de l'économie utile. Les gouvernements ont non seulement toléré, mais aussi organisé cette logique :

            - en cédant, depuis des décennies, à toutes les exigences des multinationales de la finance : déréglementation frénétique, développement du shadow banking (le fait que les banques effectuent des opérations cachées) et de filiales dans les paradis fiscaux qui ont conduit à la diffusion de produits financiers toxiques.

            - par la privatisation de beaucoup de banques ou caisses d'épargne publiques (ou coopératives), qui étaient jusque-là orientées vers des activités économiques régionales et utiles.

En réponse, les gouvernements, sur le dos des contribuables, ont injecté des milliards d'euros pour sauver les banques, et leur ont offert des garanties inconditionnelles. La suprématie des barons de la finance s'en trouve confortée.

Nous exigeons que les banques servent l'économie, la société et l'environnement : les gouvernements et les institutions européennes doivent s'opposer à l'avidité et l'impunité des banquiers.

 

Revendications communes et urgentes :

 

Des réglementations fortes et responsables qui interdisent aux banques de spéculer avec notre argent.

 

Séparer les banques de dépôts et les banques d'affaire Si les banques d'affaires se retrouvent en difficulté, la loi doit exercer un contrôle sur leur faillites

 

Interdire et sanctionner tous les recours aux paradis fiscaux, aux banques comme aux multinationales.

 

Interdire le shadow banlçing et toutes les pratiques de dissimulations des activités réelles.

 

Prioriser et encourager les établissements de crédit publics mutualistes et coopératifs.

 

Renégocier les garanties indûment accordées aux banques privées

 

 

Parce que nous sommes des citoyennes et des citoyens, pas  des partenaires ni de simples clients ;

 

Parce que nous voulons des gouvernements démocratiques, et pas une « gouvernante » technocratique ;

 

Parce que nous voulons une démocratie réelle où ce sont les citoyennes et les citoyens qui décident et non pas une oligarchie auto-proclamée de dirigeants européens ;

 

Parce que nous ne voulons pas que la prospérité en Europe repose sur l'exploitation du reste du monde,

nous demandons de repenser fondamentalement les politiques commerciales de l'Union Européenne ;

 

Parce ce que partout l'austérité aggrave le racisme, le fascisme et le sexisme ;

 

Nous construisons un mouvement unitaire pour une Europe démocratique, sociale, écologique et féministe

 

Pour soutenir et renforcer les luttes des peuples contre cette Europe des inégalités, de l'austérité et de la dette, nous voulons rassembler les forces autour des revendications ci-dessus, par des actions nationales et européennes qui culmineront à l'Alter Summit les 7, 8 et 9 juin 2013.

 

 

 

 

calendrier et informations : www.altersummit.eu  contact : info@altersummit.eu


Zone de Texte: o lectif our un ee no en cèlmmereee7 5'dre du four

Rencontre nati nale des collectifs eaux


plénière d'ouverture : 10h-12

Introduction à la journée 10h-10h30

·           Situation politique et mise en perspective du travail d'expertise sur l'audit national et ses suites (Thomas Coutrot — 10 min).

·           État des lieux des mobilisations locales (Frédéric Lemaire — 10 min).

Sur la base des retours des collectifs locaux.

·        Mobilisation européenne autour de l'Altersommet (Sophie Zafari — 10 min). Processus en cours, enjeux, échéances et rythme de la mobilisation.

Débat 1h30

Réactions et attentes de collectifs locaux sur les perspectives de mobilisation.

En fonction de la teneur des débats, nous pourrons ajuster le contenu des ateliers de l'après midi.

Repas : 12h - 13h

Libre avec pour seule contrainte d'être de retour pour le début des ateliers.

Possibilité de manger sur place sous forme d'auberge espagnole pour ceux qui le souhaitent.

Ateliers autogérés 13h-14h45

Organisation : une personne pour animer — une pour gérer le temps — deux personnes pour les synthèses.

Objectif des ateliers : avancer concrètement sur les propositions de mobilisation évoquées au cours de la matinée et proposer des modalités organisationnelles.

1.    Comment poursuivre la démarche d'Audit ?

2.    Tribunal des fauteurs de crise et articulation avec les résistances locales.

3.    Quelles mobilisations en France en vue Altersorrunet ?

Pause : 14h45-15h

Plénière de clôture : 15h=17h

Synthèses des propositions des ateliers (5 min par atelier)

Conclusion, perspectives et organisation

Soirée : à partir de 17h30

Apéritif militant et auberge espagnole au 2 rue de Valenciennes dans l'immeuble réquisitionné par le DAL et Jeudi Noir.


 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 23:52

1)      Audit de la dette

L’audit de la dette reste l’élément constitutif du collectif. Les collectifs locaux demandent un approfondissement de l’audit national et des outils pour diffuser davantage l’audit local.

Le collectif va solliciter la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et souhaite être associé à cette initiative, sachant qu’à côté de cet audit institutionnel, l’audit citoyen mené par le collectif national et les collectifs locaux se poursuivra en toute indépendance du premier.

Un groupe de travail (ou commission d’enquête citoyenne) est mis en place pour :

-          piloter et approfondir l’audit national (en intégrant la dette sociale) et poursuivre l’audit local, les deux axes de l’audit citoyen.

-         Multiplier des formations locales sur l’audit des collectivités locales.

-         Travailler sur les évolutions prochaines du financement local : gel des dotations publiques, réformes de la fiscalité locale dans le cadre des prochaines lois de décentralisation, traitement par les politiques du dossier des prêts toxiques. Echéances des municipales 2014.

-         Travailler sur la dette sociale et sur la future réforme des retraites.

-         Reprendre la publication de documents de fond (par exemple sur la fiscalité).

Afin de constituer une « boîte à outils » à l’usage des CAC locaux, un questionnaire synthétique va leur être adressé prochainement pour recenser leurs réalisations à ce jour ainsi que leurs projets pour 2013. A partir de la remontée de ces questionnaires, les CAC qui auront mené à bien des initiatives seront sollicités pour communiquer le dossier complet de ces actions dans un objectif de mutualisation les expériences. Ces remontées serviront à constituer des dossiers « clés en main » qui seront rassemblés et répertoriés (par thèmes ou type d’actions) dans la « boîte à outils CAC locaux » accessible par ces derniers directement sur le site.

2)      Résistances locales et nationales à l’austérité

De nombreux collectifs sont engagés dans des actions concrètes pour informer sur la dette (audit local) et dénoncer les politiques d’austérité. Un cadre de mobilisation sera mis en place pour coordonner l’action des collectifs autour de luttes et d’enjeux concrets.

Mise en place d’un groupe de travail :

-         pour approfondir la proposition d’un tribunal des fauteurs de crise (cf CR atelier tribunal) pour permettre des enquêtes citoyennes en lien avec des luttes concrètes.

-         Le groupe de travail réfléchit dans ce cadre à la mise en œuvre d’une plateforme web pour mutualiser les informations et les outils militants.

-         Il formule des propositions pour travailler au plan local sur les finances locales, les PPPs, grands projets inutiles, la gestion de l’eau et des services publics, les entreprises en lutte etc… au plan national sur la réforme bancaire, la réforme des retraites, la protection sociale, la fiscalité et l’exil fiscal etc.

3)      Mobilisations européennes et Altersommet

Le collectif a dès son origine pris des initiatives en lien avec les enjeux européens et en solidarité avec les peuples d’Europe du sud frappé par les politiques d’austérité. Il s’agit de poursuivre cette action en lien avec la dynamique européenne de l’Altersommet.

Mise en place d’un groupe de travail pour permettre :

-         La mise en place des caravanes / une tournée de réunions publiques dans les collectifs locaux d’ici à juin avec des intervenants européens autour des thématiques portées par le mémorandum des peuples de l’Altersommet.

-         La mise en place des échanges décentralisés  et des jumelages avec  des pays européens, notamment d’Europe du Sud,  sur les conséquences des plans d’austérité (santé, éducation, logement, protection sociale, services publics, fiscalité, femmes, jeunes, droits sociaux, migrations, fermetures d’entreprises,…)

-         La mise en place des actions de solidarité concrètes au niveau local et national en articulation avec les dispensaires auto-gérés et Médecins du monde sur la thématique de la santé.

4)      Propositions générales

Elaborer un texte plateforme de propositions « Mettre les finances au service d’un projet de société solidaire » à l’issue de la rencontre nationale pour permettre aux organisations de réaffirmer leur adhésion à la démarche du collectif, et faire état des propositions communes des organisations du collectif. Notamment sur les banques (en prenant en compte la diversité  d’approche des deux projets : celui de création d’un Pôle financier public, et celui préconisant la socialisation de l’intégralité du système bancaire), la fiscalité et l’Europe.

Faire à l’ensemble des CAC locaux un rappel sur le fonctionnement du site, de ses différentes listes et des modalités pratiques pour y être associé. Vérifier les différents méls des CAC.

Proposition que le CAC ait un stand à la « Fête de l’Humanité ».

 

Calendrier non exhaustif des évènements en lien avec l’activité du collectif :

·         Février

Rencontre européenne des initiatives d’audit citoyen (réseau ICAN)

Réforme bancaire au Parlement

·         Mars

8 mars : journée mondiale des femmes

14 mars : action coordonnée CES / Sommet de printemps

Fin mars : Forum social mondial à Tunis.

·         Mai

« Subversive forum » à Zagreb

·         Juin

Juin : Altersommet à Athènes

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 23:47

 

UNE RENCONTRE NATIONALE DES CAC S'EST TENUE A PARIS, Bourse du Travail 12 JANVIER 2013

en voici le COMPTE RENDU

 

1 DONNEES GENERALES

 

130 participants , parmi celles-ci :  des syndicalistes (CGT , 1 représentant confédéral CGT, 3 délégués Sud dans des banques (BNP , Caisse d ‘Epargne,…), Pierre KHALFA, ( Fondation Copernic) , des militants des verts dont 1 membre de la commission Economie, Pierre SALIGNON , directeur de Médecins du Monde, 2 militants grecs,…

 

Ordre du jour :

 

10h-10h30 : Introduction à la journée

v      Situation politique et mise en perspective du travail d'expertise sur l'audit national et ses suites (Thomas Coutrot — 10 min).

v      État des lieux des mobilisations locales (Frédéric Lemaire — 10 min) sur la base des retours des collectifs locaux.

v      Mobilisation européenne autour de l'Alter sommet (Sophie Zafari — 10 min). Processus en cours, enjeux, échéances et rythme de la mobilisation.

11 h – 13 h : Réactions et attentes de collectifs locaux sur les perspectives de mobilisation.

14 h -  15 h 30 : 3 ateliers

Objectif des ateliers : avancer concrètement sur les propositions de mobilisation évoquées au cours de la matinée et proposer des modalités organisationnelles.

  1. Comment poursuivre la démarche d'Audit ?
  2. Tribunal des fauteurs de crise et articulation avec les résistances locales.
  3. Quelles mobilisations en France en vue Altersormmet ?

15 h 30 - 17h : Plénière de clôture :

Synthèses des propositions des ateliers

 

 

2 QUELQUES ÉLÉMENTS DES ÉCHANGES

 

 

Situation politique et mise en perspective du travail d'expertise sur l'audit national et ses suites (Thomas Coutrot)

Les crises financières mondiales et européennes semblent marquer une pause, mais :

  • la crise sociale s’aggrave, l’austérité , la réduction ( le démantèlement ) des services publics touchent toute l’Europe , la pauvreté se généralise (pauvreté de masse)
  • le chômage atteint un record historique depuis la création de l’Europe : 12 % dans la zone euro , 50 % des jeunes européens sont au chômage
  • la concurrence fiscale et la compétition sociale entre Etats accentuent les crises sociales et enverinnommentales

En France :

  • le gouvernement socialiste prolonge les politiques néo libérales en tentant une répartition plus égalitaire des efforts ( dont la taxation du capital)
  • l’Etat de grâce de la France sur les marchés financiers permet au gouvernement d’emprunter à des taux très bas.
  • « on n’attendait pas grand-chose du gouvernement socialiste, mais nous sommes quand même déçus ! »

 

Etat des lieux des mobilisations locales

Ce paragraphe reprend l’intervention de Frédéric Lemaire et les prises de parole des comités locaux.
Pour préparer cette rencontre les groupes locaux étaient invités à envoyer un compte rendu d’activités. 50 groupes locaux sur les 75 crées début 2012 ont répondu .Leur réponse ont été mises en ligne sur le site national. Voici les chiffres les plus parlants :

70% ont des actions prévues pour 2013

60 % ont interpellé leurs élus locaux

80 % ont organisé des réunions publiques et des actions de rue, particulièrement à l’occasion du TSGC du MES

30 % travaillent sur la dette de leurs collectivités territoriales

30 % ont des initiatives concrètes de solidarité avec les pays du Sud de l’Europe

Voici les demandes et orientations exprimées :

°          que le collectif national fasse un audit national de la dette

°          formaliser un groupe qui travaillerait sur le suivi de la dette

°           prévoir des formations locales

°          élargir la mobilisation locale : essoufflement de certains groupes, développer des démarches d’Education Populaire pour fair comprendre l’importance de la dette et ses conséquences dans les politiques d’austérité et aussi pour montrer les liens avec les situations et les combats locaux ( fermeture d’usines , licenciements, démantelement de services publics,…)

°          recenser les différentes manières dont les différentes collectivités teritoriales se désengagent de leurs emprunts toxiques

 

Compte – rendu des 3 ateliers

 

1.       Comment poursuivre la démarche d'Audit ?

Pour le compte rendu de cet atelier , voir le document intitulé  : « Propositions a l’issue de la rencontre nationale cac du 12 janvier 2013 »; un lien particulier à ajouter pour ceux qui veulent avoir une analyse de la réforme des banques décidée par le gouvernement : http://alaingrandjean.fr/

 

2.       Tribunal des fauteurs de crise et articulation avec les résistances locales.

Pour le compte rendu de cet atelier voir le document intitulé  : « Tribunal des Fauteurs de crise »

 

3.       Quelles mobilisations en France en vue Altersormmet ?

Pour une partie du  compte rendu de cet atelier voir le document intitulé  « ALTER SOMMET ,vers un Mémorandum des  peuples » qui un texte de départ à amender pour servir de base à la tenue de l’altersommet. L’ensemble des participants a convenu que la période entre la tenue de cet altersommet début juin à aujourd’hui est relativement courte  .Nous rajouterons une synthèse d’ordre stratégique reformulée par

Sophie ZAFARI et Pierre KHALFA, :

Pour réussir, nous avons à répondre à un défi stratégique :

- donner une dimensioneuropéenne à nos combats ( convergences européennes de toutes les luttes locales et sectorielles, mobilisations communes dans tous les pays en s’enracinant dans les réalités locales.

- indiquer clairement quels sont nos adversaires

- inverser le rapport de force

- développer un mouvement avec des perspectives

( plus facile à écrire qu’ à faire , mais c’est bien d’en avoir conscience !!!!!!!!!!!!!!)

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 17:31

Article extrait du site Politis.fr - URL : http://www.politis.fr/Dette-publique-un-audit-citoyen,18788.html

Vendredi 22 juin 2012, par Thierry Brun

Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique tient samedi 23 juin à Paris un rassemblement, pour attirer l’attention sur les parties illégitimes de la dette publique. Les explications de Esther Jeffers, membre du conseil scientifique d’Attac.

Esther Jeffers, économiste spécialiste de l’économie bancaire et financière, membre du conseil scientifique d’Attac, est engagée dans le mouvement pour un audit citoyen de la dette publique dont l’appel a rassemblé plus de 61 000 signatures. Elle explique les raisons de cette initiative qui fera l’objet de premières assises nationales à Paris le samedi 23 juin.

Bien avant l’audit des finances publiques réalisé à la demande du président de la République, un collectif s’est constitué pour réaliser un audit citoyen de la dette publique. Pourquoi ?

Esther Jeffers : L’idée est que les citoyens puissent juger par eux-mêmes, sur des faits, de la réalité de la dette publique en France. Les citoyens doivent prendre en main cette question, regarder les chiffres et les faits, se demander quelle est l’origine de la crise. De nombreuses associations et organisations se sont lancées dans cette démarche et participent au collectif pour un audit citoyen de la dette publique. En France, cette dynamique a bien fonctionné et n’est pas partisane. Plus de 150 comités locaux pour l’audit citoyen de la dette ont été mis en place et nous avons distribué des documents sur la dette et la fiscalité. Nous avons construit une expertise pour que celle-ci soit utilisée au service de l’éducation populaire et de réunions publiques. Nous avons aussi réalisé des audits dans certaines localités. Des municipalités ont même inscrit cette question de la dette à leur ordre du jour. Des maires ont pris position et proposé une sorte de label venant du collectif pour l’audit citoyen de la dette. 

Vous dénoncez aussi quelques idées reçues…

On nous répète tous les jours que la crise européenne de la dette serait due au fait que les dépenses publiques auraient gonflées parce que les Etats auraient eu une attitude laxiste. Le modèle social serait trop généreux et serait la cause de la crise actuelle. Or, cette idée est mensongère. Prenons l’exemple de l’Irlande, qui était un des pays modèles du point de vue de ce que demandait la Commission européenne. L’Irlande n’avait pas de déficit, voire même était en excédent budgétaire. Pourtant, ce pays, avec l’Espagne, est aujourd’hui au cœur de la tourmente. C’est un démenti cinglant à l’idée que l’Europe serait en crise parce que les dépenses publiques sont trop importantes. Ce n’est pas cela la cause. Il faut chercher en direction de l’attitude des banques, de leur comportement à risque, du sauvetage du secteur financier et des politiques libérales qui sont à la base de la construction européenne.

Vous organisez-vous des assises nationales le samedi 23 juin (voir programme et lieu). Qu’en sortira-t-il ?

Sur le net :

 Le programme des assises nationales des Collectifs pour un audit citoyen de la dette publique

Nous mettrons en commun l’expertise acquise lors des travaux des comités locaux d’audit. Nous saurons aussi où nous en sommes. Nous pourrons tirer un bilan de ce qui a été fait. Ces assises permettront de préparer un rapport d’étape et nous verrons dans quelle direction on s’oriente. Le président de la République François Hollande a de son côté demandé à la Cour des comptes un audit des finances publiques. Pour notre part, nous n’avons pas attendu les élections pour commencer cet audit. Nous avons donc écrit à la Cour des comptes ainsi qu’aux ministres responsables pour leur demander que le collectif soit entendu, notamment parce que notre démarche est plus large qu’un audit financier. Les 150 collectifs ont accumulé beaucoup d’expérience et de connaissance sur l’état de la dette y compris dans les collectivités. Pour l’instant, nous n’avons pas eu de réponse du gouvernement. 

Est-ce que le rapport d’étape contiendra des recommandations ?

En l’état actuel, nous n’avons pas prévu de recommandations. Il s’agit plutôt d’un état des lieux de la dette publique, de son évolution, dans les administrations centrales, locales et sociales. Qui détient la dette aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’on en fait ? Comment cela se passe avec les collectivités ? Nous intégrons aussi le fait que le Pacte budgétaire européen, en cours de ratification, contient le contraire de ce que nous préconisons comme politique.

Nous discuterons pour la rentrée de la perspective d’un tribunal de la dette auquel pourraient participer les collectivités locales, les comités locaux et des experts. Nous pourrions à cette occasion demander des comptes aux grandes entreprises du CAC 40 dont l’imposition fiscale est très faible, pour ne pas dire ridicule. Nous pourrions aussi déterminer quelle est la part de la dette pouvant être considérée comme illégitime.

 

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 10:30

Samedi 19 mai 2012 > Journée de manifestation à Francfort, devant la BCE, avec les mouvements sociaux européens, pour protester contre les politiques d’austérité de la Troïka (Union européenne, BCE, FMI). Organisation par les collectifs de transports vers Francfort pour la manifestation européenne.

Tous les détails et les autres infos sur l’agenda du CAC National > link

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 10:27

[article de Philippe Moreau ©LesEchos.fr / 19.04.2012]

>>>>>>>>>> "Un comité de pilotage représentant les principales associations d’élus se réunit aujourd’hui pour désigner la ou les banques qui piloteront une émission obligataire groupée de grande envergure. A ce jour, celle-ci intéresse 70 collectivités pour un potentiel de 1,15 milliard d’euros.

Un jury peu habituel se réunit aujourd’hui à Paris. Représentant les principales associations d’élus locaux, il doit sélectionner d’ici à une quinzaine de jours au plus tard des établissements bancaires à qui confier le lancement d’une émission obligataire groupée qui pourrait concerner quelque 70 villes, intercommunalités, départements et régions.

Une opération d’une envergure sans précédent, qui s’explique par la crise du crédit à laquelle sont confrontées aujourd’hui les collectivités soucieuses de financer leurs dépenses d’investissements (71 % de l’investissement public total en France). Une crise que l’état de perdition dans lequel s’est retrouvée la banque Dexia Crédit Local n’a fait qu’aggraver. Le montant des besoins des collectivités pour 2012 est communément évalué à environ 17 milliards d’euros. Une somme dont près de la moitié est a priori assurée (8 milliards) par les établissements financiers habituels du secteur : Caisses d’Epargne et Crédit Agricole en tête et dans une moindre mesure Société Générale et Crédit Mutuel Arkéa. A cette enveloppe il convient d’ajouter les 5 milliards d’euros de prêts d’urgence mis en place au début de cette année par la Caisse des Dépôts à la demande du gouvernement. A ce jour 2 milliards auraient déjà été débloqués. Manqueraient donc à l’appel 4 milliards d’euros au bas mot que le nouvel établissement financier Banque Postale-CDC-Dexia qui doit prendre le relais de Dexia Crédit Local « n’est pas à même d’assurer dans des délais rapides », fait remarquer Olivier Landel (Acuf, Association des communautés urbaines de France), architecte du projet d’émission.

Sur la base d’un questionnaire réalisé par les promoteurs du projet auprès des collectivités, le potentiel des besoins exprimés par ces 70 collectivités serait de 1,15 milliard d’euros. Mais c’était il y a un mois. Et à ce jour aucune d’entre elles ne s’est engagée formellement. In fine le nombre de collectivités décidées à se jeter à l’eau pourrait être nettement inférieur, voire se...................."

La suite et l’intégralité de l’article sur le lien > link

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 13:52

[analyse de Enjeux & Débats / 26.02.2012]

>>>>>>>>>> "La représentation courante du PIB (1) communément utilisée pour mesurer la production économique est la suivante : les entreprises produisent la valeur économique. Mais cette valeur subit une ponction par l’intermédiaire de l’impôt et des cotisations sociales, regroupés sous le vocable de « prélèvements obligatoires », affectés au financement des institutions publiques : l’État, les collectivités territoriales, les institutions de protection sociale, etc …

Ces prélèvements viendraient, du fait de leur inefficacité postulée, pénaliser l’économie en consommant des ressources qui auraient pu être beaucoup mieux employées par les entreprises.

Conséquence : cette « dépense » (les sommes prélevées sont comptabilisées comme charges dans les comptes des entreprises), au pire inutile, au mieux excessive, il serait de bonne gestion de la réduire, voire la supprimer, au nom de la compétitivité et de l’emploi. Le taux de prélèvements obligatoires (2) est ainsi présenté comme un indicateur des « économies » possibles justifiant les « réformes » visant à diminuer la « dépense publique », et se traduisant par des « plans d’austérité » dès lors présentés comme « inévitables ».

Or que nous disent les comptes nationaux publiés par l’Insee (3) ?

L’INSEE estime chaque année la production en la décomposant en cinq « secteurs institutionnels » (4) que l’on peut regrouper schématiquement en deux grands secteurs : les sociétés financières et non financières constituant le secteur marchand, les autres secteurs (ménages, Institutions publiques et ISBLSM) constituant le secteur non marchand (mises à part les entreprises individuelles mais dont le poids est peu élevé). Or si l’on fait cette partition on constate qu’environ 40% du PIB, c’est-à-dire de la création de valeur économique, proviennent du secteur non marchand ! Ce qui nous est présenté comme une soustraction (dépense) est en réalité une addition ! Le secteur non marchand présenté comme une charge, représente en réalité 40% de la valeur produite chaque année !

Comment une telle confusion est-elle possible ? Parce que nous assimilons flux de monnaie et flux de valeur. Essayons d’y voir plus clair.

Prenons l’exemple d’une entreprise A qui vend pour 100 000 euros (c’est son chiffre d’affaires annuel). Pour produire, elle a dû acheter des biens intermédiaires à d’autres entreprises pour 40 000 euros.

Notre entreprise A, en plus de ses achats, a dû payer ses salariés (leur salaire net), des cotisations sociales (salariales et patronales) et des impôts (mettons 40 000 euros pour l’ensemble), le reste (soit 20 000 euros) constituant son ..................."

La suite et l’intégralité de l’analyse sur le lien > link

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